Le jardinage écologique
- Pollution des nappes phréatiques et des cours d’eau.
- Pollution des produits récoltés en cas de non-respect du délai entre le traitement et la récolte (impact sur la santé humaine).
- L’utilisation des insecticides engendre des effets indésirables sur des hôtes utiles.
Exemples : réduction des coccinelles (qui mangent les pucerons), abeilles (pollinisation).
Votre jardin risque de devenir stérile. - L’utilisation répétée de la même substance rend résistantes les mauvaises herbes et parasites.
Qu’est-ce que le jardinage écologique ?
Le jardinage écologique est une gestion du jardin respectueuse de l’environnement. C’est une technique de jardinage, sans engrais chimiques ni pesticides de synthèse.
Pourquoi optez pour le jardinage écologique ?
Un jardin écologique, c’est un jardin organisé et géré en fonction du sol à cultiver. Il s’agit d’utiliser des plantes et légumes adaptés au sol et au climat.
La diversité des plantes permet la suppression de l’utilisation des produits phytosanitaires (pesticides, herbicides, engrais chimiques...).
Quelques conseils
Afin d’éviter l’utilisation des pesticides, optez pour les alternatives suivantes :
Le paillage : Disposez aux pieds des arbustes, fleurs, fruits et légumes, ou de vos haies, du gazon tondu, des feuilles mortes ou encore du broyat.
Cette technique écologique permet de maintenir l’humidité de la terre, et empêche la repousse des mauvaises herbes. La dégradation de ces déchets organiques permet également d’apporter des éléments nutritifs à la terre pour le bon développement des plantes.
Le mulching : Il s’agit de couper l’herbe, et de la laisser sur place. L’herbe se décompose, et crée un engrais naturel.
La récupération de l’eau de pluie : Elle permet d’arroser le jardin sans utiliser l’eau propre à la consommation.
Le compostage : Le compostage permet de créer un amendement organique, pour la fertilité des sols.
Utilisez les astuces suivantes contre les nuisibles
Pour les pucerons : faire macérer de l’ortie, ou de la tanaisie avec de l’ail ou de l’oignon et de l’eau savonneuse à base de savon noir. Pour prévenir l’apparition des pucerons, faire grimper de la capucine le long des troncs. Vous pouvez également planter du persil près des rosiers pour les protéger contre les pucerons.
Pour les limaces : on peut utiliser de la bière ou de la cendre. On peut aussi laisser agir les prédateurs naturels des limaces, comme la grenouille, le hérisson ou le merle. Privilégier des produits « Bio » pour réduire leur prolifération.
Pour les cochenilles : laver les feuilles de la plante avec de l’eau et du savon.
Pour la mouche blanche : utiliser des panneaux jaunes englués. Pulvériser régulièrement de l’eau savonneuse ou de l’infusion de tanaisie.
Pour les fourmis : la lavande peut les repousser.
Pour l’oïdium du rosier (champignons) : l’ail est un répulsif contre ce champignon.
Afin de préserver la biodiversité locale et maintenir un jardin écologique pauvre en déchets, privilégier des espèces propres à la région comme par exemple :
- Buis (Buxus sempervirens)
- Cassis (Ribes nugrum)
- Fusain d’Europe (Euronymus europaeus)
- Alisier torminal (Sorbus torminals)
- Hêtre vert (Fagus sylvatica)
- Houx commun (Ilex aquifolium)
- Chèvrefeuille de bois (Lonicera periclymenum)
Bon à savoir...
Pour davantage d’informations sur le jardinage au naturel, l’ADEME propose un guide que vous pouvez consulter en cliquant ICI.